Commissariat à la magistrature fédérale Canada

Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers

La responsabilité de l’intégrité et de l’objectivité des états financiers ci-joints pour l’exercice s’étant terminé le 31 mars 2024 et de tous les renseignements qui y figurent incombe à la direction du Commissariat à la magistrature fédérale Canada (CMF). Ces états financiers ont été préparés par la direction à partir des politiques comptables du gouvernement, lesquelles s’appuient sur les normes comptables canadiennes du secteur public.

La direction est responsable de l’intégrité et de l’objectivité des données présentées dans ces états financiers. Certains renseignements présentés dans les états financiers sont fondés sur les meilleures estimations et le jugement de la direction, compte tenu de l’importance relative des postes en question. Pour s’acquitter de ses obligations au chapitre de la comptabilité et de la présentation de rapports, la direction tient des comptes qui permettent l’enregistrement centralisé des opérations financières du CMF. Les renseignements financiers présentés aux fins de l’établissement des Comptes publics du Canada et figurant dans le Rapport sur les résultats ministériels du CMF concordent avec ces états financiers.

Il incombe aussi à la direction de tenir un système efficace de contrôle interne en matière de rapports financiers (CIRF) conçu pour donner une assurance raisonnable que l’information financière est fiable, que les actifs sont protégés et que les opérations sont autorisées et enregistrées adéquatement, conformément à la Loi sur la gestion des finances publiques et à d’autres lois, règlements, autorisations et politiques applicables.

La direction veille également à assurer l’objectivité et l’intégrité des données figurant dans ses états financiers en choisissant soigneusement des employés qualifiés et en assurant leur formation et leur perfectionnement, en prenant des dispositions pour assurer une répartition appropriée des responsabilités, en établissant des programmes de communication pour faire en sorte que tous les membres du Commissariat à la magistrature fédérale et du Conseil canadien de la magistrature (CCM) sont au fait des règlements, des politiques, des normes et des pouvoirs de la direction et par le biais d’une évaluation annuelle fondée sur les risques de l’efficacité du système de CIRF.

Le système de CIRF est conçu pour atténuer les risques à un niveau raisonnable fondé sur un processus continu qui vise à identifier les risques clés, à évaluer l’efficacité des contrôles clés associés, et à apporter les ajustements nécessaires. Une évaluation fondée sur le risque du système de CIRF pour l’exercice s’étant terminé le 31 mars  2024 a été réalisée conformément à la Politique sur la gestion financière du Conseil du Trésor, et ses résultats ainsi que les plans d’action qui en découlent sont résumés en annexe.

Les états financiers du CMF n’ont pas fait l’objet d’un audit.


(la version originale a été signée par)

Marc A. Giroux
Commissaire
Ottawa (Canada)
Date : le 13 septembre 2024

(la version originale a été signée par)

Errolyn Humphreys
Dirigeante principale des finances
Ottawa (Canada)
Date : le 13 septembre 2024


Commissariat à la magistrature fédérale Canada

État de la situation financière (non audité)

au 31 mars

(en dollars)

2024

2023

Passifs

 

 

Créditeurs et charges à payer (note 4)

1 394 561 $

1 159 798 $

Indemnités de vacances et congés compensatoires

677 226

631 649

Compte de prestations de retraite supplémentaires des juges (note 5)

311 946 461

292 957 461

Avantages sociaux futurs (note 6b)

52 229

52 229

Total des passifs

314 070 477

294 801 137

Actifs financiers

 

 

Montant à recevoir du Trésor

5 223 604

5 001 662

Débiteurs et avances (note 7)

735 951

635 737

Total des actifs financiers

5 959 555

5 637 399

Dette nette ministérielle

308 110 922

289 163 738

Actifs non financiers

 

 

Charges payées d’avance

5 987

7 788

Immobilisations corporelles (note 8)

258 773

66 822

Total des actifs non financiers

264 760

74 610

Situation financière nette ministérielle

(307,846,162) $

(289,089,128) $

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.


(la version originale a été signée par)

Marc A. Giroux
Commissaire
Ottawa (Canada)
Date : le 13 septembre 2024

(la version originale a été signée par)

Errolyn Humphreys
Dirigeante principale des finances
Ottawa (Canada)
Date : le 13 septembre 2024


Commissariat à la magistrature fédérale Canada

État des résultats et de la situation financière nette ministérielle (non audité)

pour l’exercice terminé le 31 mars

(en dollars)

2024 Résultats prévus

2024

2023

Charges

 

 

 

Paiements en application de la Loi sur les juges

719 315 000 $

 738 389 750 $

 697 295 631 $

Commissariat à la magistrature fédérale

11 629 000

12 504 211

11 239 569

Conseil canadien de la magistrature

2 674 000

2 562 742

2 480 735

Services internes

727 000

770 116

768 688

Total des charges

734 345 000

754 226 816

713 784 623

Revenus

 

 

 

Cotisations de retraite des juges créditées au compte des revenus

19 288 000

20 216 956

19 319 078

Frais d’utilisation

275 000

-

24 744

Total des revenus

19 563 000

20 216 956

19 343 822

Coût de fonctionnement net avant le  financement du gouvernement

714 782 000

734 009 863

694 440 801

Financement du gouvernement

 

 

 

Encaisse nette fournie par le gouvernement

 

713 375 419

676 072 720

Variations des montants à recevoir du trésor

 

221 942

1 498 796

Services fournis gratuitement par d’autres ministères (note 9)

 

1 665 468

1 520 257

Transfert des paiements de transition pour la mise en œuvre des paiements de salaires en arrérages

 

-

-

Coût de fonctionnement net après le financement du gouvernement

 

18 757 034

15 349 028

Situation financière nette ministérielle - début de l’exercice

 

(289 089 128)

(273 740 100)

Situation financière nette ministérielle - fin de l’exercice

 

(307 846 162) $

(289 089 128) $

Information sectorielle (note 10)

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

Commissariat à la magistrature fédérale Canada

État de la variation de la dette nette ministérielle (non audité)

pour l’exercice terminé le 31 mars

(en dollars)

2024

2023

 

Coût de fonctionnement net après le financement du gouvernement

18 757 034 $

15 349 028 $

Variation due aux immobilisations corporelles

 

 

Acquisition d’immobilisations corporelles

250 336

-

Amortissement des immobilisations corporelles

(58 385)

(43 753)

Gain net (perte nette) sur l’aliénation d’immobilisations corporelles incluant les ajustements

-

-

Total de la variation due aux immobilisations corporelles

191 951

(43 753)

Variation due aux charges payées d’avance

(1 801)

(7 247)

Augmentation nette de la dette nette ministérielle

18 947 184

15 298 028

Dette nette ministérielle – début de l’exercice

289 163 738

273 865 710

Dette nette ministérielle – fin de l’exercice

308 110 922 $

289 163 738 $

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

Commissariat à la magistrature fédérale Canada

État des flux de trésorerie (non audité)

pour l’exercice terminé le 31 mars

(en dollars)

2024

2023

Activités de fonctionnement

 

 

Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement

734 009 863 $

694 440 801 $

Éléments n’affectant pas l’encaisse:

 

 

Amortissement des immobilisations corporelles

(58 385)

(43 753)

Gain net (perte nette) sur l’aliénation d’immobilisations corporelles

-

-

Services fournis gratuitement par d’autres ministères (note 9)

(1 655 468)

(1 520 257)

Paiements de transition pour la mise en œuvre de paiements de salaires en arrérages

 

-

-

Variations de l’état de la situation financière:

 

 

Augmentation (diminution) des débiteurs et avances

100 214

134 024

Augmentation (diminution) des charges payées d’avance

(1 801)

(7 247)

Diminution (augmentation) des créditeurs et charges à payer

(234 763)

114 124

Diminution (augmentation) des indemnités de vacances et congés compensatoires

(45 577)

(29 933)

Diminution (augmentation) des avantages sociaux futurs

-

-

Diminution (augmentation) du compte de prestations de retraite supplémentaires des juges

(18 989 000)

(17 015 039)

Encaisse utilisée pour les activités de fonctionnement

713 125 083

676 072 720

Activités d’investissement en immobilisations

 

 

Acquisition d’immobilisations corporelles

250 336

-

Produits de l’aliénation d’immobilisations corporelles

-

-

Encaisse nette fournie par le gouvernement du Canada

713 375 419 $

676 072 720 $

Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.

1.  Pouvoirs et objectifs

Le Commissariat à la magistrature fédérale Canada (CMF) a été créé en 1978 en vertu de la Loi sur les juges dans le but de protéger l’indépendance des juges et d’assurer leur autonomie administrative vis-à-vis du ministère de la Justice. Il a pour mission de promouvoir une meilleure administration de la justice et il se consacre à fournir un soutien efficace à la magistrature fédérale.

Le CMF administre trois éléments distincts et séparés qui sont financés à partir de sources différentes. Des fonds législatifs servent à financer les traitements, les indemnités et les pensions des juges ainsi que les prestations versées à leurs survivants. Deux autorisations votées distinctes servent à soutenir les activités administratives du CMF et du CCM.

L’administration du CMF est structurée de manière à refléter le caractère distinct de son rôle de soutien des activités de la magistrature fédérale. Selon l’architecture d’alignement des programmes outre que les services internes, le CMF est divisé en trois programmes : Paiements en application de la Loi sur les juges, Conseil canadien de la magistrature et Commissariat à la magistrature fédérale.

Les priorités du CMF sont l’amélioration du cadre de contrôle financier, la planification de la relève et  gestion des ressources humaines, la gestion de l’information et la modernisation des processus et des outils du CMF.

2.  Sommaire des principales conventions comptables

Ces états financiers ont été préparés conformément aux conventions comptables du gouvernement énoncées ci-après, lesquelles s’appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l’utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence importante par rapport aux normes comptables canadiennes pour le secteur public.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

a) Autorisations parlementaires

Le CMF est financé par le gouvernement du Canada au moyen d’autorisations parlementaires. La présentation des autorisations consenties au CMF ne correspond pas à la présentation des rapports financiers selon les principes comptables généralement reconnus, étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes comptabilisés dans l’état des résultats et de la situation financière nette ministérielle ainsi que dans l’état de la situation financière ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux qui sont prévus par les autorisations parlementaires. La note 3 présente un rapprochement entre les deux méthodes de présentation des rapports financiers. Les montants des résultats prévus inclus dans les sections « Charges » et « Revenus » de l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle correspondent aux montants rapportés dans l’État des résultats prospectifs intégrés au Plan ministériel 2023-2024. Les montants des résultats prévus ne sont pas inclus dans la section « Financement du gouvernement et transferts » de l’État des résultats et de la situation financière nette ministérielle ni dans l’État de la variation de la dette nette ministérielle parce que ces montants n’ont pas été inclus dans le Plan ministériel 2023-2024.

b) Encaisse nette fournie par le gouvernement

Le CMF fonctionne au moyen du Trésor, qui est administré par le receveur général du Canada. La totalité de l’encaisse reçue par le CMF est déposée au Trésor, et tous les décaissements faits par les ministères sont prélevés sur le Trésor. L’encaisse nette fournie par le gouvernement est la différence entre toutes les entrées de fonds et toutes les sorties de fonds, y compris les opérations entre les ministères au sein du gouvernement fédéral.

c) Le montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser)

Le montant à recevoir du Trésor (ou à lui verser) découle d’un écart temporaire entre le moment où une opération affecte les autorisations du CMF et le moment où elle est traitée par le Trésor. Le montant à recevoir du Trésor correspond au montant net de l’encaisse que le CMF a le droit de prélever du Trésor sans autre affectation d’autorisations pour s’acquitter de ses passifs.

d) Revenus

Les revenus sont comptabilisés dans l’exercice pendant lequel les opérations ou les faits sous-jacents surviennent.

e) Charges

Les charges sont comptabilisées selon la méthode de la comptabilité d’exercice :

  • Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont passées en charges au fur et à mesure que les employés en acquièrent les droits en vertu de leurs conditions d’emploi.
  • Les services fournis gratuitement par d’autres ministères pour les locaux et les cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur valeur comptable.

f) Avantages sociaux futurs des employés et des juges de nomination fédérale :

  • i) Prestations de retraite : les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique (RRFP), un régime d’avantages sociaux multiemployeurs administré par le gouvernement du Canada. Les cotisations du CMF au régime sont passées en charges dans l’exercice au cours duquel elles sont engagées et elles représentent l’obligation totale du CMF découlant du régime. La responsabilité du CMF relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, répondant du régime.
  • ii) Indemnités de départ : l’accumulation des indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour les groupes d’employés éligibles. L’obligation restante est calculée à l’aide de l’information provenant des résultats du passif déterminé sur une base actuarielle pour les indemnités de départ pour l’ensemble du gouvernement.
  • iii) Prestations de retraite des juges de nomination fédérale : les juges de nomination fédérale éligibles, et leurs survivants admissibles, ont droit à une pension pleinement indexée, à condition que les juges répondent aux critères d’âge et de nombre d’années à exercer leurs fonctions judiciaires.. Les principales prestations payées au titre de ce régime de retraite sont comptabilisées selon la méthode de financement par répartition. Elles sont incluses dans l’état des résultats et de la situation financière nette ministérielle comme élément des traitements et avantages sociaux, et les cotisations des juges sont créditées au compte des revenus. Les cotisations du CMF et des juges pour la portion du régime qui est liée à l’indexation des prestations sont portées au compte de prestations de retraite supplémentaires, qui figure dans l’état de la situation financière. La contribution du CMF à l’indexation est passée en charges au moment où elle est portée au compte conformément à la Loi sur les prestations de retraite supplémentaires. Le passif actuariel du régime de retraite des juges est inscrit aux états financiers du gouvernement du Canada, qui est l’ultime répondant de ce régime.

g) Débiteurs et prêts

Les débiteurs et les prêts sont initialement comptabilisés au coût et sont ajustés pour refléter leurs conditions avantageuses. Les conditions avantageuses comprennent les cas où les prêts sont consentis à long terme, à faible taux d’intérêt ou sans intérêt. Lorsque nécessaire, une provision pour moins-value est comptabilisée afin de réduire la valeur comptable des débiteurs et des prêts à des montants qui correspondent approximativement à leur valeur de recouvrement nette.

h) Actifs non financiers

Les coûts d’acquisition de terrains, de bâtiments, de matériel et d’autres biens en immobilisations sont capitalisés comme immobilisations corporelles et, à l’exception des terrains, sont amortis aux charges au cours de la durée de vie utile estimative des biens, tel que décrit à la note 8. Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d’au moins 5 000$ (si le ministère a un seuil différent, alors ce montant doit être indiqué) sont comptabilisées à leur coût d’achat. Les immobilisations corporelles ne comprennent pas les biens immeubles situés sur les réserves, telles que définies par la Loi sur les Indiens : des œuvres d’art, des collections de musées et les terres publiques auxquelles il est impossible d’attribuer un coût d’acquisition; et des actifs incorporels.

Les stocks sont évalués au coût et sont constitués de pièces et fournitures utilisées lors de la prestation future des programmes et ne sont principalement pas destinés à la revente. Les stocks qui n’ont plus de potentiel de service sont évalués au moindre du coût ou de la valeur de réalisation nette.

i) Incertitude relative à la mesure

La préparation des états financiers exige de la direction qu’elle effectue des estimations et formule des hypothèses qui ont une incidence sur les montants comptabilisés et divulgués au titre des actifs, des passifs, des revenus et des dépenses dans les états financiers et les notes complémentaires au 31 mars. Les estimations reposent sur des faits et des circonstances, l’historique, la conjoncture économique générale, et rend compte de la meilleure estimation du gouvernement concernant le montant connexe à la date des états financiers. Les principaux éléments pour lesquels des estimations sont faites sont le passif éventuel, les passifs environnementaux, le passif au titre d’avantages sociaux futurs et la durée de vie utile des immobilisations corporelles. Il se pourrait que les résultats réels diffèrent des estimations de manière significative. Les estimations de la direction sont examinées périodiquement et, à mesure que les ajustements deviennent nécessaires, ils sont constatés dans les états financiers de l’exercice où ils sont connus.

j) Opérations entre apparentés

Les opérations entre apparentés, autres que les opérations interentités, sont comptabilisées à la valeur d’échange.

Les opérations interentités sont des opérations entre les entités sous contrôle commun. Les opérations interentités, autres que les opérations de restructuration, sont comptabilisées sur une base brute et sont évaluées à la valeur comptable, sauf pour ce qui suit :

  • i) Les services à recouvrements de coûts sont comptabilisés à titre de revenus et de dépenses sur une base brute et mesurés à la valeur d’échange.
  • ii) Certains services reçus gratuitement sont comptabilisés aux fins des états financiers ministériels à la valeur comptable.

3.  Autorisations parlementaires

Le CMF reçoit la plus grande partie de son financement au moyen d’autorisations parlementaires annuelles. Les éléments comptabilisés dans l’état des résultats et de la situation financière nette ministérielle et dans l’état de la situation financière d’un exercice peuvent être financés au moyen d’autorisations parlementaires qui ont été approuvées au cours d’un exercice précédent, pendant l’exercice en cours ou qui le seront dans un exercice futur. Par conséquent, les résultats des activités de fonctionnement nets du CMF pour l’exercice diffèrent selon qu’ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d’exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :

a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations parlementaires de l’exercice en cours utilisés

(en dollars)

2024

2023

Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement

734 009 863 $

694 440 801 $

Ajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui n’ont pas d’incidence sur les autorisations :

 

 

Services fournis gratuitement par d’autres ministères

(1 655 468)

(1 520 257)

Diminution (augmentation) des avantages sociaux futurs

-

-

Amortissement des immobilisations corporelles

(58 385)

(43 754)

Perte sur l’aliénation d’immobilisations corporelles

-

-

Diminution (augmentation) des indemnités de vacances et congés compensatoires

(45 577)

(29 933)

Cotisations au régime de retraite des juges

20 216 956

19 319 078

Remboursement de charges des exercices antérieurs

4 040

3 064

Total des éléments qui ont une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui n’ont pas d’incidence sur les autorisations

18 461 566

17 728 198

Ajustements pour les éléments sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations :

 

 

Acquisition d’immobilisations corporelles

250 336

-

Paiements de transition pour la mise en œuvre de paiements de salaires en arrérages

-

-

Augmentation des charges payées d’avance

(1 801)

(7 247)

Total des éléments sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations

248 535

(7 247)

Autorisations de l’exercice en cours utilisées

752 719 964 $

712 161 752 $

b) Autorisations fournies et utilisées

(en dollars)

2024

2023

Autorisations fournies :

 

 

Crédit 1 - Dépenses de fonctionnement – CMF

11 501 478 $

12 132 139 $

Crédit 5 - Dépenses de fonctionnement – CCM

3 004 959

4 814 441

Montants législatifs

739 461 284

698 221 399

Moins:

 

 

Périmés : fonctionnement

(1 247 757)

(3 006 227)

Autorisations de l’exercice en cours utilisées

752 719 964 $

712 161 752 $

4.  Créditeurs et charges à payer

Le tableau ci-dessous présente les détails des créditeurs et des charges à payer du CMF.

(en dollars)

2024

2023

Créditeurs – autres ministères et organismes

108 790 $

65 320 $

Créditeurs – parties externes

1 271 821

1 082 542

Total des créditeurs

1 380 611

1 147 862

Charges à payer

13 950

11 936

Total des créditeurs et des charges à payer

1 394 561 $

1 159 798 $

5.  Compte de prestations de retraite supplémentaires des juges

(en dollars)

2024

2023

Passif, début de l’exercice

292 957 461 $

275 942 422 $

Cotisations

9 068 318

8 833 700

Intérêts

9 920 682

8 181 339

Passif, fin de l’exercice

311 946 461 $

292 957 461 $

Le régime de retraite des juges de nomination fédérale prévoit une rente pleinement indexée pour les juges, et pour tous les survivants admissibles, qui répondent aux critères d’âge et du nombre d’années à exercer leurs fonctions judiciaires. Contrairement à d’autres régimes, le régime de retraite des juges ne comporte pas de taux explicite d’accumulation des prestations. Le plein montant est généralement payable lorsque le juge compte au moins 15 ans de service ouvrant droit à pension et que l’âge et le nombre d’années exerçant ses fonctions judiciaires totalise 80. Un juge surnuméraire ou ayant droit à la prestation de retraite verse des cotisations correspondant à 1 % de son traitement. Pour tous les autres juges, le taux de cotisation s’établit à 7 % du traitement.

Les principales prestations du régime sont passées en charges selon la méthode de financement par répartition. Cependant, en vertu de la Loi sur les prestations de retraite supplémentaires, la fraction de 1 % du traitement versée en cotisations par les juges est inscrite à un compte de prestations de retraite supplémentaires, tout comme les cotisations patronales de contrepartie de 1 % comptabilisées par le CMF. De plus, les intérêts sont courus sur le solde impayé du compte. Le passif actuariel associé au régime de retraite des juges est inscrit aux états financiers du gouvernement du Canada.

6.  Avantages sociaux futurs

a) Prestations de retraite

Les employés du CMF participent au Régime de retraite de la fonction publique (le Régime), qui est parrainé et administré par le gouvernement du Canada. Les prestations de retraite s’accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2 % par année de service ouvrant droit à pension multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les prestations sont intégrées aux prestations du Régime de pensions du Canada/Régime de rentes du Québec et sont indexées à l’inflation.

Tant les employés que le CMF versent des cotisations couvrant le coût du régime. En raison de modifications à la Loi sur la pension de la fonction publique à la suite de la mise en œuvre des dispositions liées au Plan d’action économique du Canada de 2012, les employés cotisants ont été répartis en deux groupes. Les cotisants du groupe 1 sont les membres existants au 31 décembre 2012, et les cotisants du groupe 2 sont les cotisants qui ont joint le régime depuis le 1er janvier 2013. Le taux de cotisation de chaque groupe est différent.

Le montant des charges de 2023-2024 s’élève à 634 456 $ (604 804 $ en 2022-2023). Pour les membres du groupe 1, les charges correspondent à environ 1,02 fois (1,02 fois en 2022-2023) les cotisations des employés et pour le groupe 2, à environ 1,00 fois (1,00 fois en 2022-2023) les cotisations des employés.

La responsabilité du CMF relative au régime se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.

b) Indemnités de départ

Précédemment, les indemnités de départ accordées aux employées du CMF étaient basées sur l’éligibilité de l’employé, les années de services et le salaire au moment de la cessation d’emploi. Toutefois, depuis 2011, l’accumulation d’indemnités de départ pour les départs volontaires a cessé pour la majorité des employés. Les employés, assujettis à ces changements, ont eu la possibilité de recevoir la totalité ou une partie de la valeur des avantages accumulés jusqu’à présent ou d’encaisser la valeur totale ou restante des avantages au moment où ils quitteront la fonction publique. En date du 31 mars 2024, la majorité des règlements pour encaisser la valeur des indemnités étaient complétés. Ces indemnités ne sont pas capitalisées et conséquemment, les remboursements de l’obligation en cours seront prélevés sur les autorisations futures.

Les changements dans l’obligation durant l’année sont les suivants :

(en dollars)

2024

2023

Obligation au titre des prestations constituées, début de l’exercice

 52 229 $

 52 229 $

Charge pour l’exercice

-

-

Prestations versées pendant l’exercice

-

-

Obligation au titre des prestations constituées, fin de l’exercice

52 229 $

52 229 $

7.  Débiteurs et avances

Le tableau suivant présente les détails des débiteurs et des avances du CMF :

(en dollars)

2024

2023

Débiteurs – autres ministères et organismes

 149 907 $

 174 560 $

Débiteurs – parties externes

 399

8 961

Avances

585 645

452 216

Total des débiteurs et des avances

735 951 $

635 737 $

Le tableau suivant présente une analyse chronologique des débiteurs de parties externes et des provisions pour moins-value associées utilisées pour refléter leur valeur recouvrable nette.

Débiteurs de parties externes

2024

2023

Non en souffrance

399

8,961

1 à 30 jours de retard

-

-

31 à 60 jours de retard

-

-

61 à 90 jours de retard

-

-

91 à 365 jours de retard

-

-

Plus à 365 jours de retard

-

-

Moins : Provision pour moins-value

-

-

Total

$ 399

$ 8,961

8.  Immobilisations corporelles

Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative de l’immobilisation, comme suit :

Catégorie d’immobilisations

Période d’amortissement

Machines et matériel

5 à 10 ans

Matériel informatique

3 ans

Logiciels

3 ans

Autre matériel, y compris le mobilier

10 ans

(en dollars)

Coût

Amortissement cumulé

Valeur comptable nette

Catégorie d’immobilisations

Solde d’ouverture

Acquisitions

Aliénations et radiations

Solde de clôture

Solde d’ouverture

Amortissement

Aliénations et radiations

Solde de clôture

2024

2023

Machines et matériel

63 453

-

(9 318)

54 135

63 441

12

(9 318)

54 135

-

12

Matériel informatique

738 181

135 921

(45 316)

828 786

696 550

52 806

(45 316)

704 040

124 746

41 631

Logiciels

318 335

75 357

-

393 692

318 335

-

-

318 335

75 357

-

Autre matériel y compris le mobilier

105 056

39 058

-

144 114

79 877

5 567

-

85 444

58 670

25 179

TOTAL

1 225 025

250 336

(54 634)

1 420 727

1 158 203

58 385

(54 634)

1 161 954

258 773

66 822

9.  Opérations entre apparentés

En vertu du principe de propriété commune, le CMF est apparenté à tous les ministères, organismes et sociétés d’État du gouvernement du Canada. Les apparentés incluent, entre autres, les personnes faisant partie des principaux dirigeants ou un membre de la famille proche de ces personnes et entités contrôlée en tout ou en partie par un membre des principaux dirigeants ou un membre de la proche famille de ces personnes.

Le CMF conclut des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités et selon les modalités commerciales normales.

Les transactions importantes suivantes ont eu lieu à une valeur différente de celle qui aurait été atteinte si les parties n’étaient pas apparentées.

Au cours de l’année, le CMF a reçu gratuitement des services communs d’autres ministères, comme il est indiqué ci‑dessous.

  • Services communs fournis gratuitement par d’autres ministères

Au cours de l’exercice, le CMF a reçu gratuitement des services de certains organismes de services communs relatifs aux locaux et aux cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires. Ces services gratuits ont été constatés comme suit dans l’état des résultats et de la situation financière nette du CMF :

(en dollars)

2024

2023

Locaux

 1 022 020 $

 997 956 $

Cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires

633 448

522 301

Total

1 655 468 $

1 520 257 $

Le gouvernement a centralisé certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l’efficience et l’efficacité de la prestation des programmes destinés au public. Le gouvernement fait donc appel à des organismes centraux et à des organismes de services communs, de sorte qu’un seul ministère fournisse gratuitement des services à tous les autres ministères et organismes. Le coût de ces services, qui comprennent les services de paye et d’émission de chèques offerts à tous les ministères et organismes par Services publics et Approvisionnement Canada ainsi que les services d’audit offerts par le Bureau du vérificateur général, n’est pas inclus dans l’état des résultats et de la situation financière nette du CMF.

  • Autres transactions entre apparentés avec autres ministères et organismes

(en dollars)

2024

2023

Débiteurs – autres ministères et organismes (note 7)

149 907 $

174 560 $

Créditeurs – autres ministères et organismes (note 4)

108 790

65 320

Charges – autres ministères et organismes

6 108 817

6 624 818

Revenus – autres ministères et organismes

-

24 744

Les charges et les revenus inscrits à la section b) n’incluent pas les services communs fournis gratuitement qui sont inscrits à la section a).

10.  Information sectorielle

La présentation de l’information sectorielle est fondée sur l’architecture d’alignement des programmes du CMF. La présentation par secteur est fondée sur les mêmes conventions comptables décrites dans le Sommaire des principales conventions comptables, à la note 2. Le tableau qui suit présente les charges engagées et les revenus générés pour les principales responsabilités essentielles, par principaux articles de dépenses et types de revenus. Voici les résultats de chaque secteur pour la période :

(en dollars)

 

Services internes

Commissariat à la magistrature fédérale

Conseil canadien de la magistrature

Paiements en application de la Loi sur les juges

Total en 2024

Total en 2023

Charges de fonctionnement

 

 

 

 

 

 

Salaires et avantages sociaux des employés

 591 668 $

 6 910 295 $

1 494 536 $

 690 370 944 $

699 367 443 $

664 972 935 $

Transport et télécommunications

21 448

935 446

73 917

22 288 985

23 319 796

18 315 645

Information

-

92 019

10 800

-

102 819

107 369

Services professionnels et spécialisés 

157 000

2 906 618

600 077

18 479 501

19 143 196

19 326 491

Locaux

-

784 158

237 862

-

1 022 020

997 956

Location

-

594 730

62 587

61 034

718 351

1 622 676

Réparations et entretien

-

40 251

4 168

-

44 419

115 953

Services publics, fournitures et approvisionnements

-

31 690

1 680

-

33 370

28 476

Machines et matériel

-

67 160

44 079

-

111 239

124 586

Amortissement

-

32 886

25 499

-

58 385

43 754

Autres subventions et paiements

-

108 958

7 537

10 189 286

10 305 781

8 128 782

Total – Charges de fonctionnement

770 116

12 504 211

2 562 742

738 389 750

754 226 819

713 784 623

Revenus

 

 

 

 

 

 

Cotisations de retraite*

-

-

-

20 216 956

20 216 956

19 319 078

Frais d’utilisation

-

-

-

-

-

24 744

Autres Revenus

-

-

-

-

-

-

Total - Revenus

-

-

-

20 216 956

20 216 956

19 343 822

Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement

770 116 $

12 504 211 $

2 562 742 $

718 172 794 $

734 009 863 $

694 440 801 $

*Cotisations de retraite des juges créditées au compte des revenus.

Annexe : Contrôle interne en matière de rapports financiers

(a)    Introduction

À l’appui d’un système de contrôle interne efficace, le CMF évalue chaque année le rendement de ses contrôles financiers pour s’assurer que :

· Les ententes ou marchés financiers ne sont passés que lorsque les fonds suffisants sont disponibles

· Les paiements de services ou de travaux ne sont effectués que lorsque les biens ou les services ont été reçus ou que les conditions des contrats ou d’autres ententes ont été satisfaites

· Les paiements ont été dûment autorisés

  • Résultats de l’évaluation pour l’exercice de 2023 à 2024

Pour l’essentiel, les contrôles liés au paiement de biens et services et à l’autorité de paiement fonctionnaient correctement et constituaient une base adéquate pour le système de contrôle interne du ministère. Certains ajustements visant à renforcer la séparation des tâches ont été identifiés et traités au cours de l'exercice.

  • Plan d’évaluation

Le CMF continuera de surveiller le rendement de son système de contrôle interne, en mettant l'accent sur les contrôles de base liés aux transactions financières.